Presque tous les pilotes réputés tels que Michael Schumacher, Barrichelo ou notre Fernando Alonso ont commencé leur carrière sportive aux commandes d’un kart. Et c’est le meilleur moyen de combiner apprentissage et compétition pour les amateurs de vitesse et de circuits. Dans ce rapport, nous vous donnons quelques conseils, que vous soyez un amateur, ou plus professionnel.
L’histoire du Karting
Le karting est une discipline de la course automobile qui, de par ses caractéristiques, est le meilleur moyen de former des pilotes d’autres catégories (qui commencent généralement dans le monde de la compétition à un âge très précoce).
Le premier kart commercial a été construit en août 1956 par Art Ingels et Lou Borelli en Californie. C’était un petit véhicule ressemblant à un jouet avec un châssis tubulaire alimenté par le moteur West Bend d’une tondeuse à gazon. Seulement 3 ans après le kart d’Art Ingels, il y avait déjà plus de 300 marques différentes en Amérique du Nord qui fabriquaient ces petits véhicules.
Dans les années 1960, le karting a été introduit en Europe par la France et l’Angleterre, et de nombreuses fédérations ont été créées dans le monde entier. Afin de gérer ce processus, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) a décidé de créer la Commission internationale de karting (CIK) en 1962. En Espagne, les années 70 ont été la meilleure décennie pour le karting. Et s’il y a une figure marquante, c’est bien Jorge Fuentes. Déjà à cette époque, le karting s’avérait être une véritable école de sport automobile dans le monde entier. De jeunes pilotes comme Ayrton Senna, Alain Prost ou Riccardo Patrese, commenceront leur carrière dans des compétitions pour enfants et deviendront les ambassadeurs du luxe de cette discipline à son atterrissage en Formule 1, déjà dans les années 80.
Le karting n’a cessé d’évoluer depuis sa naissance. Les premiers « châssis tubulaires » équipés de moteurs de tondeuse à gazon en 1956 n’atteignaient pas 50 km/h. Les karts d’aujourd’hui (karts de compétition) peuvent dépasser les 200 km/h et présentent des caractéristiques de sécurité comparables à celles des voitures de Formule 1. Les fabricants les plus remarquables en termes de châssis pour karts sont sans doute les Italiens. Il convient de mentionner des marques telles que Tecno (qui a créé le célèbre modèle Puma dans les années 60), fondées par les frères Pederzanni, ou l’Autrichien Rotax, qui a connu un grand succès pendant de nombreuses années avec ses moteurs (et qui continue de le faire).
Des pilotes tels que Michael Schumacher, Mika Häkkinen, Kimi Räikkönen, Fernando Alonso et bien d’autres ont été des ambassadeurs exceptionnels du karting, considéré comme la base le plus important de la course automobile aujourd’hui.
Les équipements nécessaires pour le karting
Que vous soyez un amateur ou un professionnel du karting, pour la sécurité et le confort, un certain équipement minimum est nécessaire. Si vous êtes un amateur et que vous vous rendez dans un centre de karting de façon sporadique, celui-ci vous fournira l’essentiel : un casque et un sous-casque (si vous avez votre propre casque, vous pouvez l’emporter). Si vous avez besoin d’un équipement plus professionnel, l’essentiel est pris en compte :
Casque
C’est la pièce fondamentale de tout l’équipement, car il protège votre visage et votre tête d’éventuels accidents graves. N’oubliez pas de toujours porter la visière vers le bas : elle évitera les dommages causés par les éléments qui peuvent être projetés vers vous à grande vitesse, comme la poussière, les gravillons ou le caoutchouc. Son utilisation est recommandée pour plus de sécurité et de confort. Ils sont généralement fabriqués en coton. Leur fonction est d’absorber la transpiration produite lors de la conduite pendant de longues périodes et d’empêcher le casque d’être mouillé.
Globalement, ils sont généralement fabriqués dans un matériau ignifuge et antidérapant, pour éviter les brûlures ou les rayures. Ils sont généralement fabriqués en fibre de nylon à l’extérieur et en coton à l’intérieur et certains ont des protections aux coudes et aux genoux.
Protège-cou
Il aide à réduire la fatigue des muscles du cou lors des virages à grande vitesse. Ils sont généralement fournis dans une taille standard pour toutes les catégories et sont fabriqués en mousse et en nylon haute résistance.
Gilet de protection des côtes
Pour éviter les lésions des côtes causées par les chocs fréquents du dos contre les côtés du siège, on peut utiliser un gilet de protection des côtes.
Gants
En plus d’améliorer l’adhérence au volant, ils protègent les mains du conducteur contre d’éventuelles éraflures ou bosses.
Bottes de conduite
Les bottes hautes sont spécialement conçues pour le karting car elles protègent à la fois le pied et la cheville des mouvements brusques. Les semelles sont plus fines que dans les chaussures normales, pour une plus grande sensibilité du pied du conducteur.
Les conseils pour la conduite d’un kart
S’agissant d’un véhicule léger, le poids de votre corps a une influence importante sur la répartition du poids et le comportement du kart. Vous ne devez pas en faire une obsession, l’important est d’être à l’aise. Le siège doit supporter le poids de notre tronc à tout moment afin que nos bras ne soient pas sous tension permanente. Comme les jambes, les bras doivent être légèrement pliés. Les mains doivent toujours être placées sur le volant « un quart à trois » dans le sens des aiguilles d’une montre.
Quand on conduit, le plus important, ce sont les virages. Vous pouvez trouver des virages à rayon simple, des épingles à cheveux, des virages à double sommet, des virages à rayon variable ou des chicanes… mais, quel que soit le type de virage, la façon dont vous le prenez déterminera presque certainement votre résultat final. La ligne parfaite est un exercice complexe (et dans de nombreux cas intuitifs). Mais il y a certaines bases qui peuvent nous aider à la fois à aller vite et à rouler en toute sécurité afin de tirer le meilleur parti de notre kart. Les principales « phases » à prendre en compte lors d’un virage sont : le freinage, le point de virage, l’apex et la sortie.
Le but du freinage est d’adapter la vitesse du kart à la courbe qui se présente devant nous. Si nous freinons trop fort, nous gaspillons la capacité du pneu, nous perdrons du temps et nous serons probablement dépassés par un autre pilote. Si on freine trop tard, on ne négocie pas correctement le virage. On perd le point de pivot, on gâche le virage et on perd presque plus de temps qu’en freinant trop tôt. N’oubliez pas qu’un pneu bloqué manque d’adhérence (et que vous provoquerez également une usure irrégulière).
Le tournant est le moment où l’on commence à tourner le volant pour amener le kart dans le virage. Un pneu n’est pas en mesure de générer une adhérence maximale lorsqu’il doit résister à des forces longitudinales (accélération/freinage) et latérales (virage) en même temps. Il faut donc savoir freiner jusqu’à atteindre la bonne vitesse et, après avoir relâché la pression sur les freins, tourner. Idéalement, cette transition doit se faire en douceur et progressivement, en minimisant le transfert de poids et en profitant de l’adhérence du pneu.